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 Fragment #18 - Veille de départ

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Spica

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MessageSujet: Fragment #18 - Veille de départ   Fragment #18 - Veille de départ Empty19.05.08 15:00

Jeudi 7 septembre 2006
à New York

C’est toujours la cata… et je suis toujours à la bourre. C’est toujours la veille de mon départ, que je me rends compte que j’ai oublié une multitude de choses. Déjà, penser aux cadeaux, ce qui n’est pas une mince affaire. J’ai pensé à acheter ceux de mon frère hier mais il reste mes parents, les amies, etc. J’ai déjà utilisé les excuses de « euh, ils m’ont tout confisqué a la frontière » ou encore « je suis encore stagiaire, donc j’ai pas assez d’argent vous comprenez ». Sauf que maintenant que je suis embauchée, je n’ai plus d’excuses valables. Alors ensuite, il faut que je fasse un régime express, car il ne faut pas oublier que maman vient me chercher à l’aéroport et que je vais avoir le droit à l’habituel leitmotiv « tu n’aurais pas un peu grossi ? ». Donc, faire un régime, un jour avant son départ revient à ne plus rien avaler. Ce qui est tant mieux puisque je vais pouvoir utiliser ce temps précieux pour faire les boutiques. J’aurai dû m’y prendre plus tôt… tout ça, c’est de la faute de François.
Heureusement que je suis débordée, comme ça, j’évite toute discussion sérieuse avec François et je reste sur un ton badin. Il veut parler de la lettre, je le sens mais je ne préfère pas lui en parler. Je ne saurai pas quoi dire de toute façon. « Oui, j’ai voulu te plaquer, mais maintenant que tu m’a offert ce diamant de chez Tiffany, je veux bien. ». Faut que je trouve une solution pour me sortir de ce merdier sans que François n’apprenne quoi que ce soit. Lui demander de me rendre la lettre sans l’ouvrir serait trop suspect, il faut que je sois plus maligne (pour ne pas dire vicieuse) que ça. Quand je me retrouve dans cette situation, je me dis : « Que ferait Gabrielle Solis a ma place ? ». Je sais, elle remplacerait la lettre par une déclaration d’amour ou alors elle lui ferait l’amour. Il faut que j’arrive à amadouer sa mère pour qu’elle me laisse avoir accès à la lettre. Comment amadouer une dame de 50 ans… le chocolat, rien de tel pour l’occuper. Il faut donc que je passe à la maison du chocolat au Rockefeller. J’en profiterai pour acheter un truc pour tout ceux que j’ai oublié. Surtout que j’avais prévu d’aller à la salle de sport. François dîne avec un de ses amis de prépa… ce qui me laisse le champ libre. Tiens, je pourrai proposer à Marc de boire un verre, histoire de mettre les choses au clair. Je l’appelle et le rendez-vous est pris. Je quitte le boulot et je me rends au café Esperanza sur Bleecker St. Je le vois arriver alors que je suis installée. Sans prélude, il me dépose un baiser sur les lèvres. J’avais oublié à quel point il embrassait bien. Je reste étourdie quelques instants mais dès que je reprends mes esprits je le repousse violemment. Je me lève pour partir :
Excuse-moi Camille. Je n’arrête pas de penser à toi, c’est tout. Et puis tu as proposé de me voir. Pourquoi si c’est pour me repousser ?
« Je voulais justement mettre les choses au clair avec toi. Je suis avec François désormais. Donc tu ne peux plus faire irruption dans ma vie comme ça ou me toucher le cul dans l’ascenseur, chose que j’ai très moyennement apprécié.
- Dis moi alors que tu n’as rien ressenti lors de ce baiser.
- Ok… si tu as besoin de l’entendre… Je n’ai absolument rien ressenti, si ce n’est un arrière goût de tabac. »
En disant cela, je savais que ça sonnait aussi faux que les discours politiques. Bien sûr, que j’ai tremblé lors de ce baiser, tu es tellement différent de François. Tu es un handicapé de l’amour et pourtant je reste attirée. Et puis, je suis pas encore mariée, et un baiser ce n’est pas vraiment tromper. Je me penche et dépose mes lèvres sur les siennes.
« On se voit à mon retour de France… Je rentre dans dix-sept jours.
- Tu as mon tel. Rentre bien. »
Je quitte la table et sors du resto. Je me sens légère et je n’ai pas l’impression d’avoir trompé François. De toute façon, ce qu’il ne sait pas, ne peut pas lui faire du mal. Il faut que je pense à moi et que je garde toutes les opportunités ouvertes. Je ne fais rien que Gabrielle Solis ne ferait pas. Faut vraiment que j’arrête les séries.
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Fragment #18 - Veille de départ
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