Wezen
| Sujet: Fragment #14 - Retour 18.11.08 2:15 | |
| Mardi 18 novembre 2008 à Paris J’ai trouvé un appartement à Paris. Depuis l’accident, une nouvelle vie. Ne plus chercher dans les débris, un sens au présent. La vie commence aujourd’hui. Quitter cette ville de province où le passé angoissant pèse trop lourdement d’un poids qui ne s’explique pas. Partir est une fuite, quand on ne comprends pas le problème on le fuit. Mieux vivre avant qu’il ne me rattrape. Mes souvenirs ne me disent rien. Avant je vous cherchais maintenant je cherche à ne pas vous trouver.
J’aime cette ville nouvelle, le luxe de l’anonymat, personne ne regarde personne à moins qu’il y ai une raison obscène, d’un quartier à l’autre je glisse. Je n’existe ici qu’au présent. On n’attend rien de moi, comme je n’attends rien de vous. Tout peut donc arriver. Le métro glisse d’une station à l’autre, d’un quartier au suivant ; se perdre en vous. Un homme me regarde, je le regarde aussi, le silence se rompt difficilement ; un silence de deux désirs qui se demandent si il y a du désir. Un silence de deux peurs qui ont peur du rejet. Une raison qui se demande si sa vie, son travail, ses amours lui autorisent vraiment ce regard. Puis la porte s’ouvre, se ferme un dernier regard discret. Et c’est trop tard.
La ligne continue et l’on n’existe plus.
Je reprends donc ces lignes de mon cahier que j’ai laissé de côté il y a quelques mois.
Je rentre chez moi.
- Bonjour, - Bonjour … Il fait froid. - Oui, c’est le moi de novembre, elle serait parfaite cette ville si il y faisait dix degrés de plus toute l’année. - Oui… Vous sortez ? - Oui, j’ai une course. - Bonne soirée alors. - Bonne soirée.
Dérisoire, c’est la face cachée de cette ville, les gens se protègent au point de s’isoler le plus possible. Un voisin que l’on croise se risque au plus à vous parlez du temps. Mais c’est déjà beaucoup donner. Car dans cette ville on leur en demande toujours plus, du temps au travail, dans le métro, de l’argent pour tout, avec la peur de la rue si présente. L’appel de ces animaux sales, éloignés de nous. Qui rappellent que rien n’est acquis. Alors on devient avare de ce qu’on est. La liberté a son prix ; l’isolement. | |
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Alhena
| Sujet: Re: Fragment #14 - Retour 18.11.08 2:22 | |
| Enfin, des nouvelles de Marco!! Très sympa, on retrouve ton style caractéristique. | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #14 - Retour 18.11.08 20:44 | |
| Paris, une ville de Province ? | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #14 - Retour 19.11.08 1:13 | |
| Content de te relire, mais contrairement à Alhena, je ne retrouve pas ton style habituel ^^
Maintenant que Marco est à Paris, on va pouvoir faire des cross avec Julian et Laura, qu'est-ce que tu en dis ? :) | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #14 - Retour 19.11.08 14:55 | |
| En fait j'ai relu et mon com précédent n'a aucun sens !! (Le premier qui dit com'd'hab', je le poke) | |
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Wezen
| Sujet: Re: Fragment #14 - Retour 20.11.08 1:16 | |
| oui l'idée de venir à Paris est un peu de pouvoir faire des rencontres entre personnages, je prends le temps de vous relire pour voir comment ça peut se faire, si vous avez une suggestion n'hésitez pas. | |
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Miaplacidus
| Sujet: Re: Fragment #14 - Retour 18.12.08 4:15 | |
| Période de transition ? Il est moins fort en évenements que les autres. | |
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| Sujet: Re: Fragment #14 - Retour | |
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