Fragment #7 - Aux grands maux les grands remèdes

« Oh, tu fais quoi là ?!
- Mais rien du tout, tu vois bien. »
Patrick est bizarre, ce soir. Il m'a invitée chez lui pour dîner et discuter de mon rôle sur le plateau de tournage de sa série, parce que depuis que ça a commencé, je me sens complètement inutile. Il m'avait dit que je pourrais être assistante, mais même les techniciens ne m'adressent jamais la parole, comme si je venais juste en spectatrice.
« Mais ça te plaît pas de regarder ?
- C'est pas la question Patrick, c'est juste que moi si je sers à rien, j'aurais préféré aller à la FEMIS pour apprendre des choses.
- Parce que t'apprend rien sur un plateau de tournage ?
- Si, mais je veux apprendre en pratiquant ! Là dès que j'essaye de faire un truc on me rembarre direct, c'est pire que la fac ! »
Je sens la colère accumulée des derniers jours monter en moi. Patrick est complètement bourré alors qu'il n'a bu qu'une flûte de champagne, et il n'arrête pas de poser sa main sur la mienne.
« Arrête de faire ça, je te dis.
- Oh, t'as un sacré caractère ma puce.
- Tu veux bien répéter ça ?!
- Quoi-quoi, que t'as un sale ca-caractère ?
- Ca je suis au courant, merci. Mais je suis pas ta puce Patrick, putain à quoi tu joues là ?!
- Tu veux pas me sucer, ma petite Laura ? »
Je le regarde, interdite. Alors c'était ça, le piège ?
« Tu veux être assistante, ou pas ? il me lance avec un sourire. »
Je sens des larmes de rage me mouiller les yeux. Mais putain c'est quoi ce cauchemar ?!
« J'ai une putain de trique, ma puce, si tu savais, et il va falloir que tu me suces bien, et tous les soirs, histoire qu'on soit prêt à travailler à fond tous les deux ensuite. Une jolie petite bouche comme la tienne, ça va être la meilleure pipe de ma vie ça... »
Ok. Je me lève de table, m'essuie la bouche avec une serviette que je repose soigneusement à côté de mon assiette. Je viens me mettre devant lui, il se tourne sur sa chaise en écartant bien les jambes. Je me mets à genoux, appliquée, et je commence à déboutonner son pantalon, son pantalon de quadragénaire ventru et velu. Il expire bruyamment et baisse son slip, découvrant un sexe gros et mou. « Putain de trique », mon cul oui.
J'ouvre la bouche pour prendre le machin à l'intérieur, qui se met à durcir d'un coup. Patrick exulte de plaisir. J'ai envie de vomir, de me voir faire ça, de m'imaginer dans cette position, mais je sais que je n'ai pas le choix. La femme doit parvenir à ses fins comme elle le peut, et aux grands maux les grands remèdes.
Je laisse ses testicules entrer dans ma bouche. Patrick gémit en fermant les yeux.
Et je croque. De toute mes forces. Je lui broie les couilles entre mes dents, et il pousse un cri qui lui implose dans le bide. Voilà, gros porc, ce que ça fait de mettre ses organes génitaux dans la bouche de la première venue. Patrick tombe à la renverse, la douleur semble insoutenable. Je me redresse et le regarde se tordre sur le sol, ma vue brouillée par des larmes de rage et de plaisir.
Puis je prends une chaise, la brandit au-dessus de moi et la fracasse sur lui. Il hurle de plus belle.
Je lui crache au visage.
« Voilà, vieux porc, ce que ça fait de s'attaquer à une fille du 21ème siècle. »
Et je m'enfuis en courant de son appartement.