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 Fragment #8 - Noël au couteau

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3 participants
AuteurMessage
Tureïs

Tureïs



Fragment #8 - Noël au couteau Empty
MessageSujet: Fragment #8 - Noël au couteau   Fragment #8 - Noël au couteau Empty25.12.08 2:44

Mercredi 24 décembre 2008
à Paris

Le Meurice est toujours aussi agréable, un hôtel de ce standing et aussi ancien sait ce que recevoir veut dire, donne toujours à ses clients satisfaction. Il est vingt heures, je me dirige vers le métro, place de la Concorde.
La rue de Rivoli est plutôt calme pour un soir de Noël. Quelques regards m’effleurent tandis que j’essaye de me frayer un chemin.
Mon taxi m’attend, garé devant l’hôtel « Le Crillon ». Je saute dedans et le remercie de m’avoir attendu.
Trente minutes plus tard, j'arrive au 12 rue Eugène Delacroix, dans le 16ème . Je sonne et pénètre dans le vestibule. Je me regarde dans les immenses glaces qui couvrent les murs, ornementés de dorures et de marbre. Le style est quelque peu surchargé, mais, de nos jours, même les HLM disposent de glaces dans leurs entrées, comme quoi l’être humain change peu malgré les siècles.
Un jeune homme brun aux yeux acier me regarde. Il est vêtu d’un costume noir cintré Cerruti, avec une chemise bleu marine satinée aux boutons de manchettes bleu turquoise. La cravate est noire finement rayée de bleu. Satisfait de mon reflet, je monte dans l’ascenseur, inquiet de ces retrouvailles avec ma sœur.

***********

Ma sœur vêtue d’une robe noire, de marque Versace, m’accueille, une coupe de champagne à la main. Elle jauge cependant ma tenue du regard avant de m’autoriser à entrer.
- Te voila enfin ! Me dit-elle en m’embrassant.
- Désolé, j’avais oublié que la circulation à Paris pouvait être si laborieuse.
Elle me regarde, narquoise, sachant très bien que je suis en retard parce que je l’ai bien voulu.
- Allez viens au salon, les autres t’attendent.
Elle se retourne et ouvre une porte à double battant. Une grande table est dressée, traversant dans la longueur la salle à manger, impressionnante par sa surface et par la hauteur du plafond. Tout n’est que blancheur : serviettes, service de porcelaine, chaises et nappe, même les guéridons sont blancs. Les seules touches de couleurs sont quelques tableaux éparpillés sur les murs. Il y a six couverts.
J’entends une conversation venant de la droite.
Dans le salon, situé dans le prolongement de la salle à manger, quatre individus discutent, confortablement assis dans des fauteuils clubs en cuir.
Mon beau frère, Olivier Delonge, vient m’accueillir, un rictus collé aux lèvres en guise de sourire.
Banquier chez Barclays, Olivier a bénéficié d’une agréable promotion suite à son mariage avec ma sœur. Affecté d’une calvitie et de peu d’intelligence, Olivier est le genre de personne qu'on ne remarque pas ; ce crétin serait encore dans son studio miteux du 20ème si il n’avait fait un aussi beau mariage. Où qu’il soit, ce mec détonne.
- Maël, heureux que tu sois là. Viens que je te présente!
Il m’entraîne dans le salon. Je me retrouve face à une dame de cinquante ans environ et son mari.
- Bonsoir, je suis Pierre Aulnay, directeur du service particulier chez Barclays, et voici ma femme Véronique. Et ce jeune homme à ma droite c’est mon fils Raphaël. J’ai cru comprendre que vous aviez besoin de conseils Financiers?
- Bonsoir, il se trouve que non. Mais si le besoin s’en fait sentir je n’hésiterais pas à contacter la banque de mon beau frère.
Je me détourne, mettant ainsi fin à la conversation.
Ma sœur n’a pas raté une seule seconde de cette échange et m’aborde avec un grand sourire, beaucoup plus menaçant qu’un Uzi.
- Tu n’étais pas obligé d’être aussi froid !
- Tu n’étais pas obligée de me le foutre dans les pattes !
- Je suis désolée. Écoute, c’était une idée d’Olivier. Ils lui ont fait comprendre que si il ramenait un autre gros client, il pouvait espérer une promotion dans le mois suivant.
- C’est pour ça que tu nous à invité moi et Thomas ?
- Ne sois pas bête. Ne parlons pas de Thomas, il ne m’a même pas répondu. Tu comptes rester quelques temps sur Paris ? Car, dans ce cas, nous pourrions prendre un thé un après-midi, par exemple le vingt-huit vers quinze heures au Meurice ?
Je n’avais pas prévu de rester aussi longtemps. Mais comme rien de m’attend à Beauvais, autant prendre quelques vacances. De plus je sais que ma sœur souhaite me parler et que cette invitation n’a rien de spontané.
Le repas se déroule agréablement, je suis placé entre ma sœur et ce charmant jeune homme de 19 ans, blond aux yeux bleus. J’apprends qu’il est étudiant en théâtre et qu’il est célibataire.
A la fin du repas, alors que le café refroidit doucement dans les tasses, nous décidons de nous offrir les cadeaux.
Ma sœur semble ravie de son rang de perle ; mon beau frère, quant à lui, semble beaucoup moins enthousiasmé par ses boutons de manchettes. Le but n’étant pas de lui faire plaisir, je m’estime satisfait.
Je reçois pour ma part un magnifique couteau antique, elle ne sait pas à quel point ce présent est approprié, je sens comme un lien s'établir entre moi et l'objet. Je le range sans réellement prendre le temps de l’observer, reportant cela à plus tard.
Ma sœur me glisse discrètement à l’oreille « à dimanche » alors que je m’éclipse, le numéro de Raphaël en poche.


Dernière édition par Tureïs le 25.12.08 3:35, édité 6 fois
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Altaïr

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Fragment #8 - Noël au couteau Empty
MessageSujet: Re: Fragment #8 - Noël au couteau   Fragment #8 - Noël au couteau Empty25.12.08 2:54

Aïe, des fautes bêtes : ponctuations, espaces, majuscules, quelques terminaisons de verbes très simples... relis toi Turinou :)

Quant au fragment en lui-même, je suis stressé à chaque fois que je te lis, maintenant, tellement je trouve Maël flippant, avec son prénom tout doux, pourtant... Je hais tous les mecs qu'il trouve mignon (ce jeune homme de 19 ans par exemple), mais ça n'a sans doute aucun rapport avec Maël, ça, par contre ^^

Quant au couteau, pour fini, s'agirait-il d'une des Reliques de Charly ?
Et si on allait en discuter dans la rubrique du Secret ?
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Bételgeuse

Bételgeuse



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MessageSujet: Re: Fragment #8 - Noël au couteau   Fragment #8 - Noël au couteau Empty05.04.09 2:17

Ahhhhhh le couteaaaaaauuuuu !!!!

J'adore tes descriptions, précises mais pas chiantes. Et en fin de compte elle a l'air sympa Elisabeth, bien qu'un peu coincée du bulbe...
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MessageSujet: Re: Fragment #8 - Noël au couteau   Fragment #8 - Noël au couteau Empty

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