Tureïs
| Sujet: Fragment #56 - Kleenex 26.02.09 23:44 | |
| Jeudi 19 février 2009 à Amiens « Je suis la personne qui a sauvé ton frère de la mort début janvier lorsqu’une femme l’a agressé. Ce que je veux : savoir si il va bien. Navré si cela te dérange… Maël. »
J’envois le message et m’affale dans le canapé. La journée a été agaçante, le genre de journée qui ne se termine jamais. D’ailleurs la mienne continue puisque je fais garde d’enfant ce soir. J’attends avec impatience de quitter cette ville déprimante et pourrie. Elyan est sous la douche et le repas n’attend plus que lui, prêt à être servit. L’odeur du ragoût qui mijote flotte dans le salon et me met l’eau à la bouche. J’adore le bœuf bourguignon.
L’eau s’est arrêtée de couler.
Je croyais être plus tendu pour cette dernière soirée en sa compagnie, mais bizarrement, c’est l’inverse qui se produit, je ne risque plus rien, je n’ai plus rien à perdre ni a gagné. J’ai juste un marché avec sa mère à honorer une dernière fois. La porte de la salle de bain laisse émerger son corps de jeune adulte nu jusque la taille où l’habituel boxer, de couleur rose ce soir, protège son intimité. Rien, aucune excitation, aucun désir. Le néant, l’absence ; si je ressens quelque chose, c‘est juste un grand vide, ni mépris ni colère, de l’indifférence je crois. Nous mangeons en silence, lentement. Seul le cliquetis des couverts trouble parfois cette ambiance délétère. Il termine son repas par un yaourt et une pomme qu’il épluche lentement, méticuleusement. La concentration dont il fait preuve me fait presque peur. Je termine ma deuxième assiette tandis qu’il entreprend de débarrasser. J’ai l’impression qu’il m’aguiche en s’activant autour de moi. Mes yeux se pose tantôt sur son bas ventre, tantôt sur ses fesses délicatement moulées par le lycra de son boxer.
Nous nous retrouvons au salon pour notre séance hebdomadaire de cinéma maison. Ce soir, nous regardons « the grudge ». Je le laisse, malgré moi, s’étendre et poser sa tête sur mes cuisses. Tandis que le film se déroule, sa main se pose sur mon mollet et le caresse doucement à travers mon survêtement. Ce petit salop essaye de m’exciter. Ma queue se dresse doucement et forme une bosse sous mon jogging, juste derrière sa tête tournée vers la télé. Je ne sais plus depuis combien de semaines je n’ai pas baisé. Je repense à cet inspecteur arrogant et stupide, à Roman aussi qui m’a lâchement abandonné. Mon érection est tellement dure qu’elle en devient douloureuse. Sa main passe sous le survêtement et caresse directement ma peau. Je ne réagis pas, mes yeux se ferment, mon esprit se tait uniquement attentif au plaisir de la caresse.
Pourquoi ne pas profiter de cette petite salope ? Après tout, rien ne m’en empêche. Mes mains saisissent sa tête et la place sur mon membre douloureux. Sans même un regard, il dégage ma queue et entreprend de la sucer. Chienne affamée. Il semble heureux d’avoir un de ses orifices comblés. Perdu dans son plaisir oral, il ressemble à n’importe quelle salope lubrique, sa beauté envolée. Je presse sur sa nuque pour accélérer le mouvement et commence à lui pilonner la gueule. Je le frappe avec ma queue et laisse quelques traînées humides de salives lorsqu’il relâche ma bite pour reprendre son souffle.
La fellation reprend ensuite. Il est à quatre pattes sur le canapé, le cul cambré, tandis qu’allongé, je savoure ces moments de pur contentement. Je n’en peux plus. Je me dégage et me place derrière lui. Ma bite glisse dans sa raie tandis qu’il gémit et réclame sa saillie. Je lui claque les fesses doucement et la peau d’al ab prend une teinte rosée. Je lui enfonce un doigt, puis deux. Cette salope n’a même pas besoin d’être lubrifiée. Je l’empale violement ce qui provoque un cri bientôt suivit d’un gémissement. J’impose le rythme et le défonce brutalement, mes mains lui claquent les fesses tandis que ma queue va et vient, transforme son cul en confiture. Il halète et geins sous mes assauts, réclame ma bite lorsque je ralentis. Bientôt, sans se toucher, son sperme ruisselle sur mon canapé. Je me finis sur sa gueule et essuie ma queue sur son visage avant d’aller me coucher, sans un mot, sans oublier de m’enfermer.
Dernière édition par Tureïs le 27.02.09 20:58, édité 1 fois | |
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Alhena
| Sujet: Re: Fragment #56 - Kleenex 27.02.09 1:29 | |
| Wow. Et ben... Je crois que le truc qui m'a le plus frappé dans ce frag, c'est son titre et le fait que j'ai compris le rapport... | |
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Mesarthim
| Sujet: Re: Fragment #56 - Kleenex 27.02.09 1:56 | |
| Contenu inattendu pour le titre et effectivement, le lien est évident... J'avoue ne pas lire Maël assez souvent, mais que je repasserai: j'ai trouvé le fragment très bien écrit. | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #56 - Kleenex 27.02.09 3:51 | |
| Eh beh... C'est ce que j'attendais depuis un moment, mais du coup, je suis comme Maël, déçu que la beauté d'Elyan se soit envolée au passage. (et bon sang Turinou, relis toi, c'est bourré de fautes...) | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #56 - Kleenex 27.02.09 14:23 | |
| Vous conniassiez les distributeurs de journaux les distributeurs de boissons les distributeurs de sucreries les distributeurs de fruits ... Je vous présente Turinou le distributeur d'érection ^^ XD | |
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Alcor
| Sujet: Re: Fragment #56 - Kleenex 28.02.09 1:40 | |
| moi aussi suis un peu déçu de la tournure qu'a pris cette relation. ca doit etre mon côté fleur bleue.. lol | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Fragment #56 - Kleenex 25.08.09 18:43 | |
| Un peu déçu aussi...après toutes ces scènes affreusement sensuelles et excitantes...Une saillie! Je comprends bien la déception de Maël sur ce coup là...! Mais c'est très bien écrit, ça m'a presque mise mal à l'aise! |
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| Sujet: Re: Fragment #56 - Kleenex | |
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