« Le dictionnaire VIDAL, 2056 pages, chez votre psychiatre habituel, FNAC, grands magasins »
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L'Amour est un mystère sous haute surveillance :
Mr le président,
Le vrai coupable c’est moi
J’ai épuisé toutes les possibilités perverses de l’esprit :
Je fabrique des cocottes en papier, Mr le Président
Europe ton côtoiement sent le suicidé
Emu d’en parler ce qui m’émeut le plus le sentiment d’une délicatesse.
Je vais insister s’il le faut te déboucher l’oreille
◊О
(Témoin de La foi que scande l’univers,
[A des rythmes- Que l’amour infini – Répète]
Aux enfermés, Aux suicidés et à tous ceux qu’on a assassiné-, je ne le cache pas j J’ai le devoir de leur répondre :A Tous mes frères et mes sœurs je tiens à bien le dire:
Labyrinthe des passions
Miracle de la rose qui rie mais ce n’est pas sa faute « copiée cent fois »*
Rose de vingt heures trente pourvue « de sa désaffection ».
»Des affaires de géniteur entre les cuisses » qui m’ont appris les paraphrases – « Ça pue de nature inquiète ». !
- Tu t’émerveilles Mr Le président et tout est là, Il te faut tâter de l’ M
Je suis un « zombie du lac », » élevé pour la reproduction » par Jean Rollin.Beau mâle, « dans les 3 ans », pour « dame zombie préférant la chair bien morte-vivante aux inséminations ».
Filmé par les anges gardiens le document est impeccable.
Et ne tienne chaude ton plat préféré que je dicte à l’esprit absent de ces fosses qui s’éloignent.
Secret du pot que je mélange dans le pot - je cuisine l’extase Atterré d’infini de la pensée !
Qui contre le Temps là pénètrent et chacune se tiennent en laisse.
Ironie de l’espoir que j’ai » un journal « –
Le reste n’est que chatoiements : Viriloïdes stationnaires Papillons, égarés, que je projette sur ma tombe
Chez tous les bons libraires criant le réveil, d’une Mort programmée.
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Frère africain je sais comment descendre à l'intérieur de toi - Délivré des rayons rapides en pirogue!
Le bruit courait que ces petits papiers que j'avais converti sous le cœur prestigieux du grand Continuateur se percevaient sur mon clavier. En vérité mes larmes à discours et le succès de mes pensées extravagantes et l'In-folio de mon délire ayant perdu la ligne des Futurs ; Je déclamais ces mosaïques OPhéliennes givrées lancées comme un tonnerre de Dieu sur mon clavier. .
Je suis comme un modem qui joue avec la terre entière
Ma vie comme une boule lancée au hasard, volant au dessus de son destin de mort
Je suis le témoignage sporadique et quotidien des mots croisés à faire trembler la République .
J'ai rêvé que l'univers tenait dans un très joli coquillage, comme si l'élégance d'avoir déployé le monde dans un être aussi petit me laissait percer quelque mystère,
Les motocyclettes prirent le contrôle de la civilisation ! Sur les grèves L'armée des démons s'accrochait , les fontaines furent toutes assaillies , Le métro pris d'assaut et les fleurs piétinées , la tempête grondant encore, de mémoire , La pluie ne tombant plus ou tombant trop, on me demandait continuellement des comptes !
Maintenant, je ris quand j'entends le Démon:
De mes longs pieds de bouc je tourne la page des sports : Tiens donc La Rose étonne mon ombre sur une affaire extravagante !
Allez comprendre quelle sorte de folie habite les gens de la planète ?
Je suis la ruine de ta poupée vaudou
Réfugié dans mon immense blockhaus je suis le capitaine de tous les livres.- Le vidangeur du pur ruisseau - Le casque bleu de la pensée -Le ventriloque du cabinet des lettres. il me suffit d'étendre les mains sur le clavier:Je suis une véritable anomalie et une compulsion, de stupeur je me dis que tout ce qui est écrit est vrai.
Foutre dieu ce petit chérubin est la plus belle salope qu'on ait pu enfanter .
Les prévisions Ophéliennes m'annoncent mes tambourins et frappent la nuit comme une respiration : Montre nous ton instinct par la bouche, ta vie Le centre de la terre ta poitrine ruisselante -Ta seule chemise d'hiver et tes mots ceux qui inventent et hurlent le désert. Montre nous ta nature hummmmaine. et baise notre chair rêveuse qui de grâce te la donne.
Moi Grand vampire de l'ordre alphabétique -Le Roi des manières d'être et le Petit cochon des lettres caché au paradis j'aurai pu de l'indispensable outil de dissection et de tous mes désirs faire l'illumination et le portrait de toutes ces créatures le mouille de leur cul emmêlé à mon foutre eut été favorable et propice . Mais les serpents lovés sous la carpette de cet appartement et leurs manières de faire me turlupinaient comme les pires apparitions.
Ai je reconnu trop vite le programme du sang à leurs lèvres ? Ai je distancé ces guides du malheur ou ma seule couronne épileptique ? Un matin par la fenêtre ouverte. j'aperçois le reflet de mon visage : je n'étais plus qu'un malheureux génie enchaîné à mon texte. Mes émotions tous ces espoirs dégoulinant ainsi sur le réseau. cette tragédie testamentaire ma poésie horizontale et falsifiée par ma folie , cette expérience monstrueuse unique et dérisoire, je la devais à ce petit crayon taillé que je tenais par les deux bouts .