Procyon
| Sujet: Fragment #212 - Caniculaire 19.08.09 16:28 | |
| Dimanche 16 août 2009 à Paris 16h26. Je sue sous ma casquette. Je sens perler les gouttes salée le long de mon arrête dorsale. J'ai voulu venir à pied jusqu'au jardin du Luxembourg. Douce folie, autrement dit quelle imbécillité. Août est cuisant, et je ne suis pas très endurant par cette chaleur. On voit dans les rues que ce sont les vacances, non pas qu'elles soient désertes, mais beaucoup moins bondées qu'à l'habitude. Il est aussi plus rare de voir des gens courir dans le métro, sauf peut-être aux abords des gares. Je m'assois sur un banc après avoir acheté une glace. L'ombre des platanes protège à peine de la chaleur, mais le calme de cette partie du jardin est apaisante. Je pourrais penser à Jess qui bosse. Je pourrais penser à ma mère dont je n'ai pas eu de nouvelle depuis plus d'un mois. Je suppose qu'elle a fini par rentrer de ... euh... de... je ne sais pas où elle était en fait. Je joindrais mes frères quand ils rentreront, peut-être ont-ils des nouvelles. Je pourrais aussi appeler directement ma mère, mais je n'ai pas envie qu'elle me reproche de ne plus rentrer à Dijon. Je ne vais pas demander à Laura, car je doute fort qu'elle ait plus de renseignements que moi. En plus elle est partie à Lille pour le weekend du quinze août. Mes frères, quant à eux, sont partis camper en Ardèche avec leur copine respective. J'attends mes prochaines, que dis-je, mes premières vacances avec impatiences. A la fin du mois j'aurai une dernière évaluation, puis il y aura la remise de diplômes, et une affectation dans une nouvelle caserne. En attendant je soigne mon entorse. Parce que maintenant j'en suis sûr, mon médecin me l'a dit. Il m'a dit également que ce n'était qu'une petite entorse ; une attelle semi-rigide et du repos suffiront. Le tout est de ne pas solliciter cette cheville souffrante. J'étends ma jambe sur le banc, et détache l'attelle pour laisser respirer mon pied. Ma peau est moite, sur cette partie de mon corps bien plus encore qu'ailleurs. Volettent, marchent et se dandinent les pigeons, rois du bétons, devant mes yeux vides. Je suis perdu dans mes pensées, je ne vois même pas qu'un de ces volatils citadins prends ma basket pour un gros morceau de pain et tape violemment du bec sur le devant de la chaussure. Je le chasse d'un geste de la main. Il revient. Je tends ma jambe valide pour le faire déguerpir, il bat des ailes, et se pose plus loin. D'autres viendront. Je m'endormirais presque tant le calme et la chaleur sont propice à une sieste bien méritée.
Dernière édition par Procyon le 19.08.09 21:50, édité 1 fois | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #212 - Caniculaire 19.08.09 19:06 | |
| "Je joindrais mes frères quand ils rentreront, peut-être qu'ils ont des nouvelles je peux aussi l'appeler directement, mais je n'ai pas envie qu'elle me reproche de ne plus rentrer à Dijon."
Bizarre, cette phrase ^^' Et on voit que tu n'es pas à Paris, il y a autant voire plus de monde que d'habitude, la seule différence c'est qu'ils sont étrangers ou provinciaux XD
Sinon, frag sympa, surtout la fin avec les pigeons, et la dernière phrase. J'ai beaucoup aimé (et c'est vrai qu'il fait chaud, bordel XD). | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #212 - Caniculaire 19.08.09 21:53 | |
| Hop, j'ai remis d'aplomb la phrase bancale.
Dans mes souvenirs, il m'avait semblé qu'il y avait moins de monde quand ej suis venu te voir en aout dernier que lorsque nous sommes tous venu en février. C'est sûrement qu'une impression ! | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #212 - Caniculaire 20.08.09 11:32 | |
| Ca peut varier selon les jours aussi, tu sais. Des fois, le dimanche dans ma rue, y a PERSONNE (et ça me flanque les boules d'ailleurs ^^). Mais on peut imaginer qu'il y a une différence notable aux yeux d'Alex, ça me parait pas inconcevable ni irréaliste ! | |
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| Sujet: Re: Fragment #212 - Caniculaire | |
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