Fragment #7 – Incompréhension

Sujet: Fragment #7 – Incompréhension 20.04.10 21:59

Mardi 20 avril 2010
à Bruxelles

-Où vas-tu ?
-Je ne sais pas encore, Christian. Tu sais aussi bien que moi que ça fait des mois que je n’ai plus de nouvelles. Tu sais aussi bien que moi que ça fait des mois que je suis replongé de force dans une vie normale, routinière et pourtant épiée par le « Mirador ». Je dois faire quelque chose.
-Calme toi maintenant, t’es toujours en train de péter des plombs, faut te calmer gamin de merde ! Bon, tu vas te calmer et m’écouter fermement maintenant, capisce ?

Mmh, quand l’accent italien de Christian ressort ce n’est déjà pas bon, mais s’il commence à utiliser des expressions de sa langue natale ça devient dangereux, surtout si ça finit comme la dernière fois…

-D’accord, d’accord. Ecoute, laisse moi une semaine pour essayer de la retrouver. Au bout de cette semaine, appelle moi pour savoir si j’ai réussi à récupérer cette clé ça va ?
-OK Anthyme, OK. Mais dis-toi bien que pour eux c’est ta dernière chance. Qu’après ça, si tu rates… finito !
-Dans une semaine, et garde le Mirador à l’oeil pour moi.

Bon sang, dans quoi je me lance encore une fois ? Je n’en peux plus de tous ces signes, de toutes ces informations dont je ne sais quoi faire, dont je ne comprends rien.
Une mèche de cheveux blonds, des yeux gris, un coquillage fendu, un stylo hors de prix, une clé, un masque en or…
Je ne comprends rien.

Sujet: Re: Fragment #7 – Incompréhension 21.04.10 12:28

Je vais relire les précédents, parce que je ne suis plus rien moi...

Sujet: Re: Fragment #7 – Incompréhension 22.04.10 16:26

Note : Post de type "écho à un autre post & one shot" pour le plaisir, à tenir compte ou pas (c'est égal :))
Titre : "Postcard from Italy"
Personnage : Cassandra
Lieu : Rome
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Nathan m'a baisée sur toute la ligne. Ce n'est pas le "pantonyme," ou "Anthyme" ou quelque soit son nom qui m'y reprendra. Il court après la foule, après la femme, après des ombres. J'ai l'envie qu'il soit mien, comme les autres. Boire leur patos et en remplir mon encrier. Alors, pensez-vous ! je n'ai pas attendue ! je me suis divertie.
J'ai appelé une obédience italienne à la con, sur les traces de cette chose dont ils n'ont même pas conscience. J'ai fait un séjour à Rome, lécher les égos de quelques pontes au vatican. Boire mon café.
Puis j'ai fait pendouiller deux trois babioles-reliques de la "génération précédente". (Charly si tu penses à moi, je te hais). Et je n'ai pas véritablement eu à attendre avant que tout ça ne se mette à courir, à s'agiter ou à paranoïer. Le tout arrosé de limoncello ! Et du plaisir à lancer des fils d'histoire.

Je me délecte du gout de l'intrigue, autant que de la saveur d'un désastre. Je suis impulsive, ne l'oubliez-pas. Ca fait tilt, comme ça ! Et je me prends pour une argonaute à la tête d'Andromaque. Pêcheresse ? Oui sur les bords. Qu'est ce que j'aime ça ! Leur perte préméditée, cette fin annoncée et... excitante ! Où il tombera à mes genoux alimenter mes gestes, mon encre.

Bref, ils ont tout balancé à ce Christian. Chrétien ? crétin, ahah. Moi il m'avait surtout l'air de ressembler à un parabolani version branleur sur les photos. De toute les manières, la nature humaine fera bien le reste, l'Histoire n'a qu'un seul sens !

Derniers jours ici, la terrasse de l'église de quartier est correcte, les humains... pas dégueus, mon carnet ouvert sur la table à la date du jour.

22 avril : Une mèche teinte en guise du venin de la reine serpent. Charly à Dakar. L'île de gorée à la coquille humaine vide. La noyée aux bras de mer n'a pas embrassé le marqué à la tempe.

Ce soir, je pars pour Venise.

Cassandra.
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