Alsciaukat
| Sujet: Fragment #29 - Des excuses ? Ah ah ah... 12.04.08 16:54 | |
| Mardi 7 novembre 2006 à Saint Avertin Mardi 07 Novembre 2006, rapport de la discussion avec Nathan (en_nathan_danslapluie@hotmail.fr ; pseudo : A la recherche des autres constellés). Début : 18h36.
N : Tiens, hello. Je te croyais mort. L’EFTA : Je ne suis pas venu beaucoup pendant les vacances, en effet… N : C’est le moins que l’on puisse dire. Tu as repris des études, pour parler de vacances ? L’EFTA : Et bonjour. Non non, pas de boulot, je parlais des vacances des scolaires. N : Ah ok. Qu’as-tu donc fait pour être si pris ? L’EFTA : Des choses et d’autres… fêté Halloween avec des amis… vu de la famille… surtout, je n’ai pas été beaucoup chez moi, donc pas énormément d’accès à internet. N : Ah, ok, tu étais où ? L’EFTA : J’ai passé pas mal de temps chez ma copine, qui a un petit appart en ville. N : Ce devait être sympathique :) L’EFTA : Pour le moins, en effet ! Et toi, tu as fait quoi ? N : Je bossais. L’EFTA : Oh, désolé. N : Ce n’est pas grave, mon boulot me permet déjà d’être en quelque sorte en vacances perpétuelles ! L’EFTA : Hé hé oui ça a l’air. Tu as trouvé le filon. N : Bof, tu sais, parfois, c’est un petit peu ennuyeux. Mais je fais avec. J’en profite pour faire d’autres choses. L’EFTA : J’imagine bien.
Le téléphone sonne. Après une courte hésitation, je décroche. « Léo ? » Cette fille est incroyable. C’est, je crois, l’être le plus collant que je connaisse.
« Léo, je sais que tu m’entends, et raccroche pas. Ca suffit que tu me fuies comme ça au lycée. » Je pense qu’elle a répété ça par cœur avant d’appeler. « Mmh ? - Tu m’avais dit que tu irais t’excuser auprès de Georges. » Niarf ? De quoi elle me parle ? Je me creuse les méninges, et finalement la discussion me revient. Je lui ai promis en effet, un matin où elle a appelé alors que je dormais et que mon père me l’avait passé. Je lui avais répondu oui pour qu’elle me fiche la paix, sans même avoir compris ce dont elle me parlait. De toutes façons, je suis convaincu que Georges s’en fout, il a déjà du oublier mon existence, puisque je ne rentre pas dans ses critères de viabilité ; tout ce qu’il n’arrive pas à mettre dans sa poche n’a pas lieu d’être pour lui. J’hésite sur ce que je peux répondre à Marie. Un « J’ai menti » me vient à la bouche, mais je le réfrène, je ne suis pas réputé pour être comique. « Eh ben je l’ai pas fait. - J’espère que tu vas le faire. - Compte pas là-dessus. » Je raccroche.
N : Tu cherches un boulot, au fait ?
Le téléphone sonne à nouveau. Je le laisse sonner, bloque Nathan, et part voir ce qu’il y a à manger. | |
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