Alioth
| Sujet: Fragment #16 – Je lève mon verre ! 07.05.08 1:47 | |
| Mardi 5 mai 2008 à Paris Putain comment tu peux niquer avec ce mec ? Je pense. Je regarde Malik, complètement absorbé dans son baiser avec la grande folle, mince, qui ondule son bassin sous ses mains musclées, son pantalon taille (trop) basse qui laisse deviner un string de couleur mauve. Mon Dieu, j’ai envie de me lever, de traverser la pièce et de lui en coller une ! De l’attraper par ses cheveux mi-longs, soigneusement lavés, genre je-le-vaux-bien et de le/la traîner par terre tout le long du salon et vlan ! Grégory me passe le joint. Je suis complètement défoncé, mais c’est mieux ainsi. Arnaud et Johan me regardent sans cesse. Je ne les connais pas. Des amis de Grégory. Pas mal, je me dis. Les deux. Le joint fait son effet, je commence vraiment à planer. Les murs se rétrécissent terriblement et le sol ondule doucement, un corps de femme qui sourit, qui me tend les bras, qui me demande de venir. Ce n’est que le tapis, ressaisis-toi. J’ai bien conscience que les choses se déforment et qu’il faut faire attention à ne pas se laisser trop transporter. Ici, c’est où ? Mon salon. OK. Je gère... Malik a décollé ses lèvres de la bouche de l’autre tarlouze et lève sa coupe de champagne (peut-être devrais-je dire soulève tant il est amoché) : « A Amaury et son nouveau job complètement loufoque ! ». Arnaud et Johan s’empressent de suivre : « Ah Amaury et son job !!! ». En chœur. Faites cela encore une fois, je pense, et je vous baise ici. Faites encore cette moue, là, avec vos lèvres brillantes, et vous allez tous les deux dans ma chambre. J’ai envie de parler, mais aucun son ne sort. Laisse tomber, je me dis. Arnaud se lève et s’affale dans le canapé à côté de moi. On n’est pas bien ici ? Franchement ouais, je pense. Je ne peux pas parler, mais mon mutisme te dit que oui, nous sommes très bien ici, ici à côté de toi. Tu vois Arnaud, je ne peux pas parler, mais si des sons, n’importe, des sons, sortaient de ma bouche, ce serait pour te dire que j’ai envie de t’aimer, de t’aimer toi et l’autre aussi, comment dis-tu qu’il s’appelle ? « Ah ouais, on est vraiment bien ici ! ». Johan est à ma gauche ; Arnaud est à ma droite. Ils expriment toutes les joies du monde en chœur. EN CHŒUR ! Ca chante dans ma tête. Je comprends qu’ils me parlent, mais je ne comprends rien à ce qu’ils racontent. Je vois Malik me sourire, peut-être qu’il me fait un clin d’œil, Grégory est complètement défoncé allongé sur le tapis, à regarder des clips sur MTV ou une chaîne du genre. Et les deux autres me parlent et je ne comprends rien. Ils se font plus tactiles, me demandent des choses, je souris : que puis-je faire d’autre ? Leurs mains sur mes cuisses tout en parlant. Mince, je bande. Il faut que je me lève. Tu parles ! J’essaie de me lever, mais le tapis/femme ondule sous mes pieds et je tombe de nouveau dans le canapé. Ca les fait rire !
Dans le trou de la serrure, on peut glisser une clé, mais j’essaie de glisser mon doigt. Arnaud rit. Il tourne la poignée. Pas besoin de doigt. Il est nu sur mon lit. Quel beau corps ! Et ce sexe tout droit, tout beau. J’ai envie de lui demander quel âge il a EXACTEMENT, mais je sens que la réponse ne va pas me plaire. Johan, les mains sur mes hanches, commence à insister avec la pointe de son sexe, puis entre. J’entreprends une fellation sur le sexe d’Arnaud qui est une des sept merveilles du monde ce soir. J’ai la possibilité d’observer de très près le petit trou d’Arnaud, son entrejambe, le bout de ses doigts, ses genoux tout doux, ses lèvres pulpeuses. Je suce tout avec gourmandise. Poppers. Les mouvements de bassin de Johan sont plus rapides, je commence à exprimer ma joie, je veux réciter du Shakespeare, je sens que le monde vacille, se retourne, qu’il n’y a plus que nous, toi, moi.
Allongés sur mon grand lit, nous fumons la même cigarette. Arnaud me demande si j’ai envie de passer une semaine en vacances à Ibiza avec son frère. Je lui demande qui est son frère. « Ben Johan ! ». Je manque de m’étouffer. A cet instant précis, je suis certain d’avoir vu un gamin courir sur le balcon en riant.
Dernière édition par Alioth le 07.05.08 23:37, édité 1 fois | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #16 – Je lève mon verre ! 07.05.08 1:53 | |
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Alsciaukat
| Sujet: :) 07.05.08 13:54 | |
| Mwarf, toujours en train de baiser, hein ? ^^' Mais je suis dééég on a pas eu ses rendez-vous !!
(Pis attention, un petit "se serait" pas vraiment élégant...) | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #16 – Je lève mon verre ! 07.05.08 14:57 | |
| Hihihi, bravo pour son nouveau Job :cheers: ! D'ailleurs mmoi je cherche du taf pour cet été (quoi c'est pas un site de petites annonces, mince).
Sinon, cette lecture m'a fiat un drôle d'effet. En positif bien sûr. Mais je crois que ma phrase préférée reste : "le sexe d’Arnaud qui est une des sept merveilles du monde". Vraiment je ne sais pas pourquoi. | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #16 – Je lève mon verre ! 07.05.08 16:30 | |
| Mort de rire, Pro :D
(ceci dit, je cherche un taf aussi ^^ et pas que pour cet été ) | |
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Bételgeuse
| Sujet: Re: Fragment #16 – Je lève mon verre ! 10.05.08 3:35 | |
| "je commence à exprimer ma joie, je veux réciter du Shakespeare" Voilà, c'est CA que j'aime chez Amaury. Le mélange bestiailité/culture raffinée. Je l'aiiiiiiiimmmmmeee
(et moi aussi je cherche du taff.... Enfin, un autre taff.... lol) | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #16 – Je lève mon verre ! 10.05.08 3:43 | |
| Toi tu as déjà la chance d'avoir un très bel emploi, Bétoune, laisse ce qui reste de travail aux autres :P | |
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Bételgeuse
| Sujet: Re: Fragment #16 – Je lève mon verre ! 10.05.08 3:54 | |
| Ben je t'en prie, ne te gène pas pour faire le même boulot que moi si ça te plaît tant :face: | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #16 – Je lève mon verre ! 10.05.08 3:55 | |
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| Sujet: Re: Fragment #16 – Je lève mon verre ! | |
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