Tureïs
| Sujet: Fragment #47 - Frustration 01.02.09 21:10 | |
| Dimanche 1er février 2009 à Amiens Ma main va et vient rapidement, des images défilent dans mon esprit obsédé, survolté. La jouissance arrive rapidement, elle s’évacue en jets puissants qui finissent leur course sur la céramique. Il est onze heure ; Elyan vient de partir pour rejoindre sa mère derrière la mairie. La tension sexuelle de ce week-end disparaît par la bonde du lavabo. Ce jeune homme est un vrai démon, ou plutôt un satyre. ***** Elyan sort de la douche en boxer, comme à son habitude. Le tissu est noir aujourd’hui, avec de fines bandes transparentes. Un vrai supplice. On devrait interdire ces sous-vêtements aux moins de vingt ans. J’ai préparé la table, dans le salon, pour qu’on se fasse un plateau télé. Les pizzas sont au four, en train de cuire. Elyan se jette sur le canapé et allume la télévision. - Bon je vais me doucher. - Ok. Je me lave rapidement par peur que les pizzas ne brûlent. Je ressors, vêtu d’un short et d’un débardeur ; moi aussi je sais aguicher. - A table ! Nous mangeons rapidement, comme des goinfres, affamés d’avoir tant marché et d’avoir fait les magasins toute la journée. C’est bizarre d’être assis à côté de lui. Nos genoux se touchent régulièrement, nos bras se frôlent sans arrêt. Cette proximité va me rendre cinglé. Je débarrasse la table, pour m’éloigner, tandis qu’il choisit le film qu’on va regarder. - Ça te va si on regarde queer as folk ? J’ai vu que t’avais toutes les saisons. Putain, va falloir que je pense à cacher certains fichiers. - Ouais si tu veux. - Cool, je ne peux pas les regarder chez moi, ma mère croit que c’est des films de cul gay. Nos rires s’entremêlent dans un moment de complicité, il semble parfois si jeune, quand il oublie de se prendre au sérieux. On s’installe sur le canapé, lui s’allonge tandis que je me place à sa tête. La série démarre et les épisodes s’enchaînent sans que nous songions à stopper. Sa tête s’est déplacée sur ma cuisse au milieu du deuxième épisode. Pour mieux voir qu’il m’a dit. Heureusement qu’il fixe l’écran car, depuis, ma queue n’a pas dégonflé. J’aime les aventures de ces pédés, je sais que cette série nous est spécialement adressée. Cependant, pour moi, c’est comme regarder une série hétéro : les problèmes sont sensiblement les mêmes, malgré le côté trash de la vie sexuelle homo. Je regarde ma montre, il est déjà une heure. - Au dodo ! Nous nous brossons les dents. J’aime beaucoup ce moment d’intimité : j’imagine que ça ressemble à ça d’avoir un colocataire - Bonne nuit. Je me rends dans ma chambre et enlève mon débardeur. Lorsque je me retourne, Elyan est assis sur le lit, en train de se coucher. Je ne sais pas quoi dire. C’est vrai qu’il me rejoint toutes les nuits, mais je préfère cette hypocrisie. J’aime croire que je respecte les règles, que je ne dépasse pas les limites. Elyan s’adosse au mur et me matte sans aucune gène, son regard fixé sur mon torse imberbe et bien dessiné. Je rougis et me précipite sous les couvertures, mon pénis fièrement dressé. Je commence à lire tandis qu’il s’allonge et ferme les yeux. Tureïs nous rejoint et se blottit à mes côtés, au bord du lit. « La possibilité d’une île » de Houellebecq a été très critiqué pourtant l’analyse de notre société y est perspicace. Soudain Elyan se rapproche et pose sa tête sur mon sein. Je n’ose plus bouger, un peu effaré. Son bras entoure mon torse et tout son corps s’est collé au mien. J’essaye de reprendre ma lecture mais je sens sa queue s’ériger lentement contre ma cuisse. La mienne qui s’était calmée se redresse dans un élan de spontanéité. Je pose mon livre et éteint la lumière. Ce gamin franchit les limites, une à une, consciemment, volontairement et moi je ne veux pas l’arrêter. Je laisse mon bras l’entourer pour prendre une position plus confortable et plus naturelle. Sous ma main, la peau douce et chaude de son avant bras appelle la caresse. Il bouge légèrement, accentuant la pression de son pénis sur ma cuisse. Je sens ses lèvres déposer un baiser dans mon cou. Je n’en peux plus, il me rend fou. Il se retourne et me tire. Je me retrouve à l’enserrer dans mes bras, ma queue collée à son cul cambré. Il pose ma main sur son organe bandé et c’est dans cette position que nous nous endormons, après des heures à cogiter, sans que j‘ose remuer. | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #47 - Frustration 01.02.09 21:17 | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #47 - Frustration 02.02.09 20:41 | |
| Je n'en pense (et elle est d'accord avec moi) pas moins !!^^ | |
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Alcor
| Sujet: Re: Fragment #47 - Frustration 02.02.09 20:59 | |
| Joli petit moment de tendresse | |
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| Sujet: Re: Fragment #47 - Frustration | |
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