Altaïr
| Sujet: Fragment #42 - J'y pense puis j'oublie 08.02.09 15:59 | |
| Samedi 7 février 2009 à Dijon Robin vient dormir à la maison ce soir. Florian est de sortie avec ses amis, alors nous avons l'appartement pour nous seuls. Je lui ai cuisiné du riz au curcuma, avec des petits morceaux de poulets. Il a amené le dessert, un magnifique gâteau basque que j'ai hâte de savourer avec lui. Je regarde Robin manger en face de moi, me sourire, et c'est comme si je mangeais à travers lui, comme si je n'avais besoin que de lui pour vivre. Robin, c'est l'homme de ma vie. J'aime ses yeux noisettes et ses cheveux bouclés. J'aime sa peau douce et rose, j'aime son joli sourire timide et gentil. C'est le garçon qu'il me fallait. Quelqu'un de tendre et d'aimant, pas un de ces types qui ne pensent qu'au sexe. Le sexe. Je n'aime pas la façon que tu as, trop douce et trop câline, de m'embrasser lentement en plein ébat. Je n'aime pas sentir tes petits va-et-vient dans mon cul, et, au final, ne rien ressentir du tout. Je n'aime pas la taille de ton pénis rabougri et mou. Je ne m'amuse plus du tout dans tes bras la nuit. Je veux être une chienne, je veux que tu attrapes ma ceinture et que tu la sangles autour de mon cou, que tu me traînes sur le sol pour me sodomiser à sec sur le plancher, je veux que tes mains claquent mes fesses avec violence, pas pour m'exciter mais pour me punir, pour le seul plaisir de m'entendre avoir mal. Profites-en, mon frère n'est pas là, fais-moi hurler, déchaîne-toi ! Ma cuiller s'enfonce dans le gâteau basque. Bravo mon amour, il est succulent. Tout ce que tu cuisines, tu le réussis, mon petit surdoué. Tu es un maître lorsqu'il s'agit de manipuler les parfums, et j'aime la façon précieuse et savante dont tu malaxes mon petit cœur, dont tu le cuis avec attention, dont tu le fais dorer. Je suis un gâteau entre tes mains, et tu doses les attentions et les baisers avec précision, de sorte qu'il n'y en a jamais trop ni jamais trop peu. Un autre que toi me ferait du mal, en ne m'embrassant pas assez, en ne me regardant pas avec ces yeux mouillés et chargés de sentiments. Un autre que toi n'aurait aucune pitié. Un autre que toi me ferait bander. Lui et moi, nous jouerions ensemble sur mon lit à n'en plus finir, dans l'odeur du sel de nos sueurs. Ses mains cramponnées dans mes cheveux feraient aller et venir ma bouche le long de son sexe, comme une salope, et j'adorerais le regarder tout en le suçant, soumis, réduit à un moins que rien, et le sentir prendre son pied en m'étouffant, et moi, manquer de mourir étranglé par ses coups violents. Oui, un autre que toi serait l'amant idéal, alors que tu n'es qu'un amoureux transi. Une fois sous la couette, je me fous de ton amour, de tes mots doux, de tes regards luisants de gentillesse. Je veux de la brutalité bestiale, je veux du sperme et du sang ! Après un ébat sans goût, je jouis dans tes bras sans plaisir, et une fois le mal exorcisé, j'oublie. | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #42 - J'y pense puis j'oublie 08.02.09 16:03 | |
| Voilà l'explication du frag au pénitencier :)
On comprend mieux, parce que ça devient logique. Néanmoins il cache bien son jeux de pervers ce Lilian ^^
(Celui là n'est pas gagnant, avec je ne sais combien de "et" XD)
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #42 - J'y pense puis j'oublie 08.02.09 16:06 | |
| Il cache bien son jeu de pervers, Lilian ? Tu es sûr ?
Et je pense que le terme "masochiste" est préférable à celui de "pervers". | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #42 - J'y pense puis j'oublie 08.02.09 16:23 | |
| En tout cas la vie sexuelle qu'il a avec Robin ne convient pas à son inconscient ! | |
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| Sujet: Re: Fragment #42 - J'y pense puis j'oublie | |
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