Miaplacidus
| Sujet: Fragment #6 – Le masque d'or 24.03.10 1:34 | |
| Mardi 19 janvier 2010 à Bruxelles - Citation :
- "Bruxelles est une métropole. Vivante, animée et fluctuante. On en connait les fiertés et les non-dit, on sait explicitement que la grand place est majestueuse et implicitement que Molenbeek n’est pas ce qu’il y a de mieux fréquenté. Mais ce que la plupart ignore ce sont les racines de Bruxelles. Ses fondations, ses secrets ; ses souterrains. Je ne parle pas des voies utilisées par la STIB ou par la SNCB mais des réseaux parallèles. De la cité sous la ville. – Eaux usées. Détournement. Voies condamnées. – La ville est rongée par le dessous. Par le traître, par l’infidèle, par le païen. Il ne s’agit pas de religion ni de valeurs civilisées. Il s’agit d’archaïsme, de bien et de mal. D’humains avec tout ce qu’il y a de plus bestial en eux. On pourrait pens(…)"
/// Je n’en peux plus. J’efface. Je ferme. J’enrage. A quoi bon écrire un constat qui ne sera même pas lu, ou alors seulement pour être réfuté ? A quoi bon essayer de prévenir ? Il n’y a pas de remède, pas de vaccin, pas d’issues. J’ai beau être de nouveau à la surface, ce gout métallique est encré en moi. Dans ma chair et dans ma peur. Du calme. Avant de faire le point sur l’endroit, je dois d’abord comprendre le pourquoi. C’est un lieu que l’on ne découvre que si l’on y est initié… Ou entraîné de force. J’attendais Christian… Le coup sur la tête. Les rêves étranges. Au réveil, c’était flou, humide, très métallique, oppressant mais en même temps très lumineux. La pièce sans fenêtre, un lustre style XVIème, des parois métalliques. Ca ressemblait à une boite. J’étais sur le dos, contemplatif. Tout avait un relief étrange et un scintillement surnaturel. Ensuite. Une femme au masque d’or qui approche, qui m’observe à travers les incisions de la parure. Elle parle, je ne comprends pas tout, je prends du temps à cerner chaque mot, à le définir mais je me souviens de quelques phrases, juste avant qu’elle ne défasse ma boucle de ceinture : « Je vais m’occuper de toi, Anthyme et je saurai tout, tu me transmettras tout. Tu le sais, que la femme est l’unique réceptacle de l’homme, mais tu es spécial, ne l’oublie pas ». Jouissance. Tout était si irréel, le décor, la femme, son masque et mon plaisir aussi. Dès qu’elle a quitté la pièce une panique indescriptible m’envahit. Comme si l’on arrachait une partie de moi. Comme si mon âme disparaissait. Entrainant le coma de ma conscience et le réveil d’autre chose. D’une chose effrayante. | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #6 – Le masque d'or 24.03.10 1:51 | |
| Oh ! Grosse image du livre de Fred Vargas en lisant ce passage. C'est quoi le titre déjà... Celui où il y a la peste, des 4 sur les portes, etc...Je ne sais plus.
Etrange tout ça. Où va-t-on ?... | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #6 – Le masque d'or 24.03.10 1:52 | |
| J'ai retrouvé, ma mémoire avait un peu de retard : Pars vite et revient tard (cito, longue, tarde) | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #6 – Le masque d'or 24.03.10 10:17 | |
| Ah, Fred Vargas... :)
J'aime le frag. On s'enfonce dans la psyché d'Anthyme. C'est le bordel. On n'y comprend rien (je ?). Mais ça fait du bien. Encore ! | |
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| Sujet: Re: Fragment #6 – Le masque d'or | |
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