Fragment #11 - Brumes

Vendredi 15 Septembre 2006, rapport de la discussion avec Guillaume Bogar (logdaar@hotmail.fr ; pseudo : La vie peut-elle vraiment être autre chose qu’un long chemin de souffrances ?). Début : 19h48. Fin : 20h02.

G : Hey, salut Antoine !...
L’EFTA : Salut Guillaume. Tu vas bien ?
G : Ouais et toi ?...
G : Enfin non lol, mais bon…
L’EFTA : Moi ça va pas trop mal… beaucoup de boulot, pis des problèmes de connexion, mais sinon ça va.
G : Ah ok lol, ceci explique cela !...
L’EFTA : comment ça ça va pas, toi ?
G : Ben comme d’hab quoi, lol. Et puis bon là en plus avec la reprise tout ça… obligé de me taper des cours pourris à longueur de temps…
L’EFTA : Tu m’étonnes…
G : Et toi alors, tant de boulot que ça, la seconde ?...
L’EFTA : Ben oui, quand même pas mal… Enfin ça chance, quoi.
L’EFTA : Par contre l’ISI c’est pas mal, les 4 heures de ce matin sont bien passées !
G : 4 heures !!
G : Mince, ça doit faire long…
L’EFTA : Ben ça va, comme je te le dis. Le prof est bien.
G : Ah tu as de la chance… moi mes profs sont pourris, comme ma classe…
L’EFTA : Pas de bol.
G : Wé…
L’EFTA : D’ailleurs j’ai du boulot, je passais juste prendre des nouvelles, il faut que j’y aille.
G : Arf ok… reviens vite !
L’EFTA : T’inquiète, là la ligne est réparée et ce week end je devrais avoir le temps. @+
G : @+ wé.

Votre statut est actuellement "hors-ligne."

Tu n’as pas changé, Guillaume. Toujours à te plaindre, à caser tes foutus points de suspension à toutes les lignes, à dénigrer l’école contre laquelle tu n’as finalement rien de concret… Je me lasse de toi, j’hésite seulement à te révéler la vérité avant de te bloquer. Ce pourrait être amusant, mais ce serait contraire à mes principes. Non, je crois que je vais juste finir par arrêter de te parler.
Je regarde dehors, pour y voir la couche nuageuse, que d’autres trouveraient sans doute déprimante, et qui m’indiffère profondément. Une pluie fine couvre le jardin d’une brume stagnante, qui opacifie les couleurs de l’herbe et des arbres pour faire de la scène bucolique un monochrome désertique.
C’est vrai que j’ai du travail à faire, d’ailleurs. Quelques exercices de maths, et peut-être relire le cours pour savoir les démonstrations. J’y vais, et je mangerai ensuite.