Procyon
| Sujet: Fragment #67 – Révélations chocolatées 12.04.08 11:56 | |
| Dimanche 30 mars 2008 à Dijon 13h37. Bien que m'étant couché à plus de 2h pour avoir continué de chatter, j'ai pris le premier bus de la journée direction Dijon – j'ai bien dit le premier bus - et me voilà débarquant place Darcy. En peu de temps je descends la rue Docteur Chaussier. J'ai à peine le temps de frapper que Lilian qui m'attendait de pied ferme ouvre la porte. Il attrape une boîte de chocolats dans le placard et on se jette sur le canapé. Assis en tailleur face à face, on ne sait par quoi commencer. Excité je débute avec les détails sur les formulaires pour Paris, que j'ai eu à renvoyer suite à ma candidature faite lorsque j'étais sur place. Là-dessus il me remercie de l'avoir appelé hier : ça fait pourtant plusieurs mois qu'il sort avec Robin, et qu'il couche avec plus ou moins régulièrement, mais il ne l'avait jamais vu comme ça. Ton appel l'a réveillé. Je ne pouvais plus l'arrêter. C'était bon. Bon. Il m'a fait des trucs t'imagine même pas. Alors comme non je n'imagine pas, il me raconte comment il l'a pris par tous les côtés, sur tous les meubles. Lilian me montre même le suçon, comme pour prouver que ce Robin est réellement une bête sexuelle, qu'il porte au pli de l'aine. Un vrai loup-garou du sexe ce Robin. Lilian est de nouveau amoureux. Et il n'y a plus de chocolats. Moi j'enchaîne alors avec mon inscription sur ce site bien connu. Mon interlocuteur fait la moue. Apparemment je serais beau garçon et je n'aurais pas besoin de ça. Mais quand je lui confie les différentes conversations que j'ai pu avoir, il comprend mieux. On rigole sur certaines personnes. On se moque de certaines phrases nunuches. Je m'applique à bien décrire misstic21, parce que j'ai besoin de son approbation pour continuer. Il me raconte aussi son week-end dernier qu’il a passé à Paris, chez Julian. Chez Nathan. On se met alors à parler de ces choses bizarres, de ces élucubration qui ne sont pas seulement propres à Julian puisque ce Nathan semble aussi y croire. Mais depuis notre visite à Paris l’été dernier, rien de nouveau sur cette histoire. Il est très vite 18h. On se fait des crêpes. On n'en a pas fait pour la Chandeleur, alors on se rattrape pour Pâques, même si c’était la semaine dernière. Il faut bien justifier notre gourmandise. | |
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