Altaïr
| Sujet: Fragment #324 - L'accouplement des monstres 14.04.08 2:01 | |
| Lundi 26 novembre 2007 à Londres Our lips against each other collapsed. Tes lèvres. Tes lèvres... Your lips, your tongue, all of you in me. Et ton corps contre mon corps dans la petite chambre. And your skin against my skin. Our bodies in love with each other. Enlevés les vêtements, vaines peaux de tissus. Je veux sentir ton torse humide contre le mien, le frottement de nos jambes, la chaleur de tes bras. My fingers dancing onto your skin, caressing and embracing. My arms making of my torso your prison. Keeping your tight against my skin. Making of your curves a body-tattoo. Lentement je fais glisser ton caleçon d'une main, puis mon pied vient prendre le relai pour t'en débarrasser, mais à aucun moment ma langue ne quitte le creux de ta bouche. Est-ce que tu m'aimes ? I press your body harder agaist mine, fondling your arse in large gestures. I breathe your breath and you breathe mine. Are we this double headed monster? Every beat of my heart against your chest shouts my love to you. Ton rythme cardiaque s'emballe, je le sens. Ma main se perd dans tes cheveux et tire ta tête en arrière, pour mieux me laisser te mordre le cou. Je suis un vampire, beau loup-garou. L'accouplement des monstres dans le lit d'un jeune garçon. Above our heads i can see the full moon staring at our couple. Your teeth in my throat shout your love, your possession of my weak body. My hand grabs your cock in your underpants. It rip your clothes off, and mine. In the mirror of my consciousness, two naked Gods face each other. My Idol of yours enters my open mouth. Et mes doigts se crispent sur le matelas à mesure que tu embrases ma colonne de sang, mon dos se contracte et se cambre, ta bouche bat le rythme sur le petit instrument. Je m'envole. My hands caress your buttocks frimly, entering now and then your anus. I can deepthroat you too, and i see you like it when the Idol hurts the back of top of my oesophagus, as your mouth opens wider, on shrill and almost silent shouts. Ma main dans tes cheveux accélère le mouvement. Je sens le feu qui se propage en moi, et je deviens cette bête sans foi ni loi. Plus vite, salope... I take your hand off my hair; stop blowing you, slither up your body, liking you throughout and -- arriving at your mouth -- kiss you deeply. Toi sur moi, et nos langues qui se mêlent à nouveau. Mes doigts déchirent fébrilement et avec habileté l'emballage d'un préservatif que je glisse sur mon pénis, puis je frotte mon gland contre toi pour ouvrir doucement la voie, mon corps tout entier agité de spasmes d'excitation. My right hand goes down your shaft, putting lub on it, then on my arsehole. You put your column at the entrance of my tunnel. I push down slowly, my entire body as erect as this column. I’m taking the size of your Universe. I’m fulfilled by our love, hard and warm. I feel my soul rising. Le feu se déverse dans mes membres, inonde ma peau et mon sang, gangrène mes muscles et les contracte à sa guise. Je suis une torche humaine et nous haletons au ralenti. Je regarde ton visage, ton joli visage tant chéri. Tu es à moi, Jed. I feel water all over me, sweat as sweet as sugar, as sour as our souls burning in hell. Can you smell my skin melting from pleasure ? Can you feel how you can dispose of me? Can you hear that I am yours ? Make me your slave. I’m drowning in my own pleasure. Eruption de plaisir. Je me retire et plaque Jed sur le dos, afin de déverser, sur son torse huilé de sueur, le fruit nacré de notre travail.
Ariane, la soeur de Jed, me jette un regard noir en lisant le Times. Je sais qu'elle ne m'aime pas. Elle a fait quelques remarques assez désobligeante sur le bruit qui venait de notre chambre cette nuit, puis elle est partie au Musée de Trafalgar Square, nous laissant seuls dans la maison avec la grand-mère. Cette dernière, Granny comme ils l'appellent, me tricote une écharpe, les yeux concentrés derrière ses petites lunettes. Jed a eu 19 ans hier. J'avais complètement oublié son anniversaire. Bientôt ce sera mon tour. Dans moins d'un mois, j'aurai 21 ans... Ce que le temps passe vite ! L'an dernier je sortais avec Lola, je la trompais avec Jon, et Jon et Jed allaient se séparer à cause de cette stupide trahison. Et puis Jed, ce même Jed qui prépare à manger en cet instant pour le petit déjeuner, m'a tabassé pendant la fête chez Christelle pour le Jour de l'An. Le temps passe et cicatrise tout. J'oublie. Jed me sert une assiette où serpente une saucisse enroulée comme un escargot, installée entre deux oeufs au plat, un peu de bacon et des haricots. Je ne suis pas habitué à cette coutume anglaise de manger salé le matin, mais qu'importe, je suis affamé. Jed m'a prêté un tee-shirt à lui car j'ai laissé toutes mes affaires à l'hôtel et je n'avais rien à me mettre sur le dos. Nous avons fait l'amour toute la nuit. Granny a dit que je pouvais rester autant que je le voudrais, et Jed n'a pas l'air de vouloir que je parte. Tant mieux. Je me sens bien ici.
[cf. Jed #13'] | |
|