Aldébaran
| Sujet: Fragment # 73 - Le Jeu 16.04.08 21:03 | |
| Dimanche 26 novembre 2006 à Dijon Jon a un petit air triste quand il m’ouvre la porte. Je lui demande ce qui ne va pas. Il ne me répond pas. Je préfère ne pas aller plus loin. Il se renferme beaucoup quand sa famille va mal. Peut-être encore une dispute entre ses parents. Ou la mort de sa grand-mère, il serait foutu de ne pas m’en parler. Mon Jon, comme je hais quand tu ne vas pas bien. Pourquoi me caches-tu toutes ces choses ? J’aimerais pouvoir te consoler, j’aimerais pouvoir te serrer dans mes bras pendant que tu oublies et te soulages en pleurant. Mais tu ne sais pas faire cela, tu es trop fort. Je t’embrasse sur la bouche, tu sens l’alcool.
« Tu as bu ? - Un peu. Pour oublier. - Tu sais, tu peux m’en parler. Je comprendrais. - Non, je ne crois pas. Je vais faire avec. - Jon, tu ne dois pas rester triste comme ça. » Il ne me répond pas. Ce n’est pas grave, je pense. Je l’embrasse encore sur la bouche, ses lèvres s’entrouvrent. Nos langues s’entremêlent. « Tu m’as manqué. » Je le déshabille, me déshabille aussi, joue avec son corps. Joue avec sa queue, l’emmène vers mon entrée. Mais il n’est pas encore dur. Je prends son organe dans ma bouche, joue avec son méat, promène ma langue sur son frein. Je réchauffe son oiseau perdu entre mes mains. Mais dès qu’il faut me pénétrer, c’est pour lui impossible. « Excuse-moi, Jed, c’est tout ça… - C’est pas grave. - Défonce-moi, je t’en prie. - Mais… - J’en ai envie. » Il se retourne sur le ventre, la tête enfoncée dans l’oreiller. En position totalement soumise. Je ne me pose pas de question. C’est le signe que le Jeu recommence. « Ne bouge pas, salope. Je m’occupe de toi. - Oui. - Je vais te défoncer. T’aimes ça, hein ? - Oui, je suis une chienne. Soumise à vos désirs. - Pas un geste, je m’occupe de toi. » Le corps à corps s’impose. Je le pénètre sans prévenir. Entre à fond, d’un coup. Tape sur sa prostate. Il gémit trop fort à mon goût. « Ta gueule ! » Ses dents supérieures se referment sur ses lèvres inférieures pour ne pas crier. Il encaisse sans broncher. Ne se touche pas une seule fois, puisqu’il sait qu’il n’en a pas le droit. Je le pénètre sans ménagement, ne me préoccupant que de mon seul désir. Mon désir monte rapidement sous les frottements. Je jouis dans son cul. Ses fesses remontent, se plaquent contre mon corps au moment de mon éjaculation. Il veut m’avoir entièrement en lui. Je me retire lentement. L’embrassant dans le cou. « Voilà, c’est bien. » J’aperçois à ce moment une tâche de sperme séché sur l’oreiller de Jon. « Eh ben, tu pourrais laver tes draps tout de même ! Je ne pensais pas qu’on était si sales ! » | |
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