Bételgeuse
| Sujet: Fragment #168 – Nos corps brûlant sur le marbre glacé 12.01.09 19:02 | |
| Samedi 20 décembre 2008 à Londres “So, tell me, are they nice ?” J’avale une gorgée de mojito, allume une cigarette. “Yep, they’re… Nice. Ailein is just too talkative, and Roxane is like every twelve-year-old girl, trying to be what she’s not, but she’s ok.” Julia n’a pas changé. De chacun de ses gestes se dégage une sensualité affolante. Je suis épuisée de cette journée passée à courir d’une boutique à l’autre ; heureusement, j’ai fini par trouver des cadeaux sublimes, un pull en cachemire pour Mamá, un bracelet en or blanc pour Paula, une robe Kenzo enfant pour Crístina. Un peu de coke et du vieux whisky pour moi, et un collier fabuleux pour Lulla. “I’m so glad to see you, how’s business ? - As usual, a lot of talking, taking drugs with clients. And we’re just invaded by Russian girls. - I saw. I’m quite afraid of that, I mean, I’m not blond, I’m not sixteen, I don’t have this sugary accent… - But you are more beautiful than they are.” Je sens une chaleur remonter depuis mon entrejambe jusqu’à ma tête alors qu’elle me sourit. Je commande un septième verre avant même d’avoir fini celui-là. Je me lève, tapote ma poche. Pas besoin de mots pour se comprendre. Les toilettes de ce bar sont éblouissantes de luxe. Un cocon parfait pour se mettre la tête à l’envers. Je n’ai pas le temps de refermer la porte qu’elle me rejoint, lascive, les hanches roulant sous son jeans. Elle m’aide à former deux traces, que nous prenons ensemble. Francis, si tu savais à quel point tu me manques. Je ferme les yeux pour effacer cette pensée, mais l’alcool et la drogue l’ont gravée dans mon cerveau. Son odeur, ses lèvres, sa voix qui me faisait frissonner. Je la regarde. Elle me plaque contre le mur, les fesses clouées au sol froid, la jupe remontée jusqu’à la taille. Nous étions si heureux… Elle m’embrasse, coincée contre les chiottes, les jambes repliées dans une position étrange. Mes omoplates saillantes brûlent sous mon top en satin, nos tête se cognent plusieurs fois. Je sens sa main se tordre en me caressant, mes doigts se brisent contre ses talons. Le besoin est pressant, peu importe le confort. Je mords ses lèvres trop fort, le goût métallique de son sang envahit ma bouche, j’oublie tout, Francis, Lulla, plus rien ne compte que nos deux corps qui se mélangent douloureusement sur le marbre glacé.
Dernière édition par Bételgeuse le 12.01.09 20:26, édité 1 fois | |
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Tureïs
| Sujet: Re: Fragment #168 – Nos corps brûlant sur le marbre glacé 12.01.09 19:08 | |
| J'adore, tout simplement. | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #168 – Nos corps brûlant sur le marbre glacé 12.01.09 19:10 | |
| Trop beau, trop bien, comme d'hab
Dommage qu'on ne te lise pas plus souvent, it's such a pleasure... | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #168 – Nos corps brûlant sur le marbre glacé 12.01.09 19:13 | |
| T'es encore en avance pour poster toi ! ^^
(Oui je ne voulais pas marquer comme Tutut, mais je n'en pense pas moins.) | |
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Bételgeuse
| Sujet: Re: Fragment #168 – Nos corps brûlant sur le marbre glacé 12.01.09 19:39 | |
| Sorry, j'avais besoin de partiels pour me motiver à écrire... | |
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| Sujet: Re: Fragment #168 – Nos corps brûlant sur le marbre glacé | |
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