Tureïs
| Sujet: Fragment #65 - Ma petite dame 07.03.09 15:43 | |
| Samedi 7 mars 2009 à Paris La porte claque derrière le dernier déménageur. Elisabeth et moi échangeons un regard dans lequel passe notre épuisement, notre énervement et une envie de rire ; rire de la bêtise des gens, rire de ce stress inutile, rire parce que ça fait du bien. Tureïs sort de sous une commode et commence à explorer le salon redessiné par les meubles de Babeth. Ça fait longtemps que son diminutif ne m’était pas venu à l’esprit. - Non mais tu l’as vu ce gros porc lorsque je lui ai dit de faire attention parce que c’était des meubles d’époque ?
Ma sœur croise ses mains devant elle et dit d’une grosse voix :
- Non mais ma petite dame on sait ce qu’on fait, on est des professionnels nous, alors laissez nous travailler.
- J’ai bien cru que tu allais lui sauter dessus quand il t’as appelé ma petite dame, dis-je en riant - Non là ça allait, c’est quand il a explosé le cabinet que je me suis vue l’étrangler. - J’ai adoré quand tu lui as dit « mon ptit monsieur va falloir faire plus attention ; ça sera retenu sur votre paye », vu le prix, tu ne les payes pas du tout je suppose. - C’est cher mais il n’est même pas d’époque, c’est une imitation. Tu sais Olivier n’aimait pas que je dépense mon argent à tort et à travers. - Bah t’iras le remplacer sous peu, par un vrai cette fois.
J’aime cette atmosphère détendue entre nous. Il faut dire que la matinée a été assez comique. Surtout avec Babeth qui faisait déplacer cinquante fois les meubles de place pour trouver le meilleur aménagement possible.
- Oui, c’est une bonne idée. J’irai mardi à la boutique où j’ai trouvé ton couteau, ils avaient des choses sympathiques. Tu pourras venir si ça te tente. Après tout, tu vas bien devoir le meubler ton appartement. - Pour ça il faudrait déjà qu’il soit à moi… - Tu verras bien d’ici la fin du mois. En attendant, moi je me sens enfin chez moi. - Tant mieux. Bon je vais me doucher, à toute à l’heure. - Oui, tu pues. - Tu n’as qu’à pas laisser des gens venir livrer à huit heure un samedi matin. C’est indécent. - De toute manière Maël, qu’il soit huit heure le week-end ou la semaine, tu ne te lèves jamais avant onze heure. - Mauvaise langue.
Je file vers la salle de bain sans attendre sa réponse. Je me débarrasse de mon tee-shirt puant de la nuit et des efforts de la matinée. Mon short suit rapidement le même chemin. Le miroir me renvoie mon image. Un jeune homme bien de sa personne, assez musclé. Cependant je me sens un peu gras, je crois que je vais me remettre au sport et m’inscrire dans une salle.
Alors que j’ouvre la porte pour aller chercher un boxer propre, j’entends Babeth parler à Tureïs : - Bah alors, t’es content d’habiter là, hein ? Mais oui je t’aime. Quelle hypocrite. | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #65 - Ma petite dame 07.03.09 15:51 | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #65 - Ma petite dame 07.03.09 18:07 | |
| C'est deux gros bourges quand même ^^ Mais c'est très drôle ^^ | |
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| Sujet: Re: Fragment #65 - Ma petite dame | |
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