Fragment #16 - Tous les mêmes

Dimanche 24 septembre 2006, rapport de la discussion avec Thibault Dagueneau (roar7@hotmail.fr ; pseudo : "Tu lui demandes si elle a une sœur jumelle un peu plus âgée."). Début : 20h15. Fin : 20h31.

T : Hello.
T : Je te ne vois plus guère sur msn ces temps-ci !
L’EFTA : Salut Thibault.
L’EFTA : Non, en effet… J’étais pas mal occupé tant que durait mon stage, et puis depuis la rentrée je sors pas mal, je fais des soirées des potes, tout ça…
T : Hé hé… pendant que moi je m’emmerde au bureau…
L’EFTA : Tu avais qu’à choisir un métier qui t’intéressait plus, en même temps.
L’EFTA : Et j’irais même jusqu’à dire qu’il n’est pas trop tard pour changer.
T : En effet lol… Mais bon c’est cool aussi de n’avoir rien à faire de la journée.
T : Et sinon ta rentrée d’ailleurs ? Ca s’est bien passé ?
L’EFTA : Oui oui très bien.
T : Tu as combien d’heures de cours ? Tu es en quelle section ?
L’EFTA : Ah ah ah, c’est terrible, j’ai quinze heures et demi de cours par semaine…
L’EFTA : Ca me laisse le temps de faire ce que je veux !
T : Clair… putain moi je me rappelle que c’était pas mal différent en prépa…
L’EFTA : Quelle idée, aussi, d’aller en prépa…
T : Lol, t’es jaloux !
L’EFTA : Ca doit être ça, oui… Jaloux de pas m’emmerder dans un bureau en train de faire un boulot qui ne me plaît pas.
T : Erf… T’es dur…
L’EFTA : Excuse-moi, c’est vrai que c’était pas drôle en fait…
T : C’est pas grave lol.
L’EFTA : Bon j’dois décoller, je dors chez un pote ce soir.
T : Ok.
T : Bonne soirée alors ! Faites pas trop de trucs cochons !
L’EFTA : Ah ah t’inquiète.
L’EFTA : @+.

Vous ne pouvez pas envoyer de message à Tu lui demandes si elle a une sœur jumelle un peu plus âgée. car cette personne n’est pas dans votre liste verte.

Pauvre naze.
Même toi, pour qui j’ai tout de même plus de considération, ou plutôt moins de déconsidération que pour Guillaume, tu es con. Tes remarques stupides, ton inertie immense qui t’oblige à rester assis des heures durant et à t’ennuyer tous les jours de la semaine… Je crois qu’un jour je te dirai tout ça, rien que pour voir si tu es capable de changer. Si tu le peux, peut-être que tu mérites de vivre. Sinon tu es comme les autres.
Je jette un rapide coup d’œil aux listes de mots allemand et anglais que je dois apprendre pour cette semaine. Je les connais déjà par cœur. Un peu plus loin traîne le classeur de maths, rempli de démonstrations inutiles. Seul le français parvient à me poser un peu de problème, notamment avec ce résumé que j’ai à rendre pour jeudi prochain. Le texte est d’une confusion extrême, les idées en sont quasiment absentes, le style est horripilant.
« Léopold ! »
Je grimace. Mon père m’appelle à table. Je ne sais pas pourquoi il s’est mis en tête que ce soir nous mangerions ensembles, mais puisqu’il l’a décidé, je m’y plie ; c’est bien peu à subir en contrepartie de la tranquillité que j’ai le reste du temps…