Tureïs
| Sujet: Fragment #109 - Reflexions anodines 05.06.09 0:03 | |
| Jeudi 4 Juin 2009 à Paris Une heure du matin, la salle est calme, le spectacle va bientôt se terminer. Je me pose contre un mur à l’écart des regards pour me reposer. Les cabarets offrent à l’observateur attentif un point de vue unique sur le monde amoureux. Ils permettent d’observer les couples dans tout ce qui les différencie mais surtout dans tout ce qui les rassemble. Aimer n’est pas un art, aimer n’est pas un don, aimer n’est pas anodin. Aimer est un combat de tous les jours. Un combat contre la routine qui s’installe, un combat contre soi-même pour maintenir une vision positive de l’autre. Cette lutte se déroule sous le bouclier de la confiance et les attaques sont menées avec le glaive de la foi. La foi en l’autre, la foi en un avenir commun, la foi en ce truc souvent abject et immonde qu’est le couple. Cette bête à deux cœur, cette hydre à deux têtes issue et enfantée par le temps qui soude les individus en une seule entité. Aimer c’est aussi une base sur laquelle s’appuyer, c’est une force qui nous aide à aller plus loin, à nous épanouir en tant qu’être humain. Aimer c’est dire je suis un individu, j’ai mon propre ego mais il existe en ce monde quelqu’un qui compte plus que tout pour moi. Aimer c’est retrouver une autre maison que celle de ses parents, c’est construire un nouveau chez-soi dont les murs sont la confiance.
Aimer c’est aussi cette petite pointe d’inquiétude quand on n’a pas de nouvelles de l’autre, c’est la morsure de la jalousie et la peur de la perte.
Si tu savais Lilian tout ce que je voudrais faire avec toi. J’aimerais marcher avec toi sur le sable par une chaude après-midi d’été, j’aimerais apprendre la géographie de ta peau, ses rivières et ses fleuves. J’aimerais apprendre à parler avec toi sans ouvrir la bouche, apprendre à reconnaître chaque battement de ton cœur.
Depuis que je travaille ici, mon regard sur les couples s’est modifié. Chacun mène son combat comme il le peut, avec ses forces et ses faiblesses. La plupart se battent avec acharnement, mais certains abandonnent par lâcheté, par faiblesse ou parce que l’autre a arrêté de lutter.
- Maël, arrêtes de rêver et va nettoyer la table neuf s’il te plait. | |
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Altaïr
| Sujet: Re: Fragment #109 - Reflexions anodines 05.06.09 0:05 | |
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Menkalinan
| Sujet: Re: Fragment #109 - Reflexions anodines 05.06.09 0:43 | |
| Oui, c'est vraiment sympa à lire. Maël a vraiment changé entre maintenant et le début ! | |
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Procyon
| Sujet: Re: Fragment #109 - Reflexions anodines 08.06.09 1:36 | |
| Aimer, c'est parfois ce qui peut manquer... | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Fragment #109 - Reflexions anodines 26.08.09 19:15 | |
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| Sujet: Re: Fragment #109 - Reflexions anodines | |
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